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Edition Bande-dessinée 1962

De : Sr Eloïsa M., Province de France

Pierre Bonhomme et la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame du Calvaire

Par Agnès Richomme (1906-2001) / Illustrations : Robert Rigot (1908-1998) 

Collection Belles Histoires et Belles Vies n° 57 , Editions Fleurus, 1962

 

Cet ouvrage, “attrayant, fort et agréable à regarder (à lire aussi me dit-on aimablement)” pourra être recommandé dans vos diverses écoles et institutions pour faire connaître et aimer le Fondateur des Soeurs de Notre Dame du Calvaire, Pierre Bonhomme, ainsi que “l’oeuvre magnifique qui s’accomplit chaque jour grâce à la compétence et au dévouement surnaturel de celles qui continuent ici-bas son action bienfaisante”. 

Un ouvrage, toujours très apprécié aujourd’hui, qui est le fruit d’un ressourcement profond que l’auteure à vécu à la Maison Mère de Gramat auprès des soeurs de l’époque comme l’attestent certaines lettres aux archives. 

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Agnès Richomme est religieuse et auteure d’ouvrages de spiritualité et de vies de saints.

Née le 11 décembre 1906 à Paris et morte à Nîmes le 10 décembre 2001, elle est notamment connue comme scénariste de la moitié des bandes dessinées de la collection Belles Histoires et Belles Vies. En célébrant le centenaire de la mort du Père Pierre Bonhomme (1861-1961), une publication  sous forme de bande dessinée est née et a marqué de façon indélébile ce moment historique de la Congrégation.

 

 

Mr Robert Rigot illustrateur de cet ouvrage, est aussi venu à Gramat pour prendre des croquis et a gardé de très beaux souvenirs de son séjour parmi les Soeurs. Cette amitié se poursuit à travers des échanges cordiaux et familiaux, fortifiés dans la prière mutuelle. Les archives gardent l’invitation au mariage de Roselyne – l’une de ses filles – avec Mr Gérard Murat et la délicatesse de cet attention a mérité une réponse chaleureuse de la part de l’aumônier de la Maison Mère, Chanoine Gasquet, le 21 décembre 1961. 

En effet en 2021, Roselyne a pris contact avec les Soeurs pour leur remettre les dessins originaux de leur père, qui désormais étaient en leur possession. Elle souhaitait que ces dessins, fruit du travail dévoué de leur père, soient conservés, appréciés, valorisés. Ce don généreux de dessins originaux d’un ouvrage au sujet de notre Fondateur Pierre Bonhomme enrichit les archives de Notre-Dame du Calvaire et fournit concrètement des signes d’une histoire vécue dans l’aujourd’hui, tout en faisant mémoire du Père Pierre Bonhomme et des premières Soeurs de la Congrégation, de leur foi, de leur amour du Seigneur et de leur dévouement à l’oeuvre de Dieu. 

Ci-dessous : Roselyne et son mari, Gérard Murat, à l’occasion de leur visite à Gramat en 2020 pour restituer les dessins originaux de leur père, Robert Rigot, aux archives Notre-Dame du Calvaire (sur pla photo avec Sr Marie René – in memoriam –  qui avait été avec Mr Rigot à l’époque de sa visite à Gramat et Rocamadour, Sr Jean Agnès et Sr Marie – in memoriam)

 

 

 

 

 

 

 

> Lettre d’Agnès Richomme

Ma Très Révérende Mère,
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Peut-être aurez-vous appris que j’ai passé des heures bien agréables à Bourg-la-Reine, travaillant en plein esprit fraternel pour mettre tout-à-fait au point le manuel de notre vénéré « Père Bonhomme », et admirant aussi l’oeuvre magnifique qui s’accomplit chaque jour grâce à la compétence et au dévouement surnaturel de celles qui continuent ici-son action bienfaisante.
J’espère maintenant que M. Rigot pourra bien à son tour, prendre contact avec votre Famille religieuse, pouvoir illustrer à votre satisfaction cette « Belle Vie ».
Très souvent, mon souvenir et ma prière s’en va vers Gramat, qui m’apparaît, même après le recul du temps qu’il s’est montré aussitôt à moi un havre de paix, de calme dans une atmosphère cordiale et surnaturelle à la fois. Et ce souvenir se mue rapidement en désir de me retrouver quelques jours encore, au milieu de vous. Vous avez bien voulu dire, vous ou Mère Marthe parlant pour vous, qu’il y aura sans doute toujours un petit coin calme pour moi dans la belle grande maison des Filles du Père Bonhomme… Nous sommes entrain d’essayer d’organiser un peu, ici, les départs, sinon « en vacances », du moins au repos, car pour moi, les vacances consistent presque toujours à faire provision de paix, de prière, et écrire, non sous la presse d’une échéance, mais plus paisiblement selon l’inspiration de l’Esprit.
Dans le courant du mois d’août, ma Révérende Mère, pourrais-je éventuellement passer une dizaine de jours chez vous ? Peut-être avez-vous beaucoup de monde à cette époque, et pas de place ? Il faut me le dire bien simplement; je m’en voudrais trop d’être gênante ou simplement encombrante! Je ne suis d’ailleurs pas encore certaine de trouver cette dizaine de jours, et de pouvoir l’orienter vers Gramat; mais je l’espère. J’en profiterais sans doute pour aller jusqu’à Lourdes. Cette période se situerait vraisemblablement à partir des premiers jours d’août.
Par avance, je vous remercie de votre réponse quelle qu’elle soit, et je vous renouvelle l’expression très respectueuse de ma pensée unie et déférente.
Agnès Richomme

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