Accueil > La famille Calvarienne > Témoignages des laïcs

Témoignages des laïcsLes laïcs de la Famille Calvarienne témoignent de leur expérience de vie !

Certains laïcs témoignent de leur rencontre avec les Soeurs de Notre-Dame du Calvaire et comment leur vie a changé à partir de cette rencontre. Comment a eu lieu cette rencontre ? Que leur a-t-elle apportée ? Les laïcs donnent leur témoignage de vie dans cette Famille Calvarienne qui s’est créée.

Brigitte E.

Comment avez-vous rencontré la Congrégation ?

Mariée en 1977, je suis arrivée sur Toulouse dans le quartier Saint-Cyprien. J’ai tout d’abord découvert l’église saint Nicolas. Ce n’est qu’après quelques années que j’ai découvert la communauté des Soeurs Notre-Dame du Calvaire qui habitent sur le même quartier. Une des soeurs m’a proposé de venir prier une fois par mois. C’est ainsi que j’entrai et participai à la prière, appelée RAPP car c’est une Rencontre, un Accueil, une Prière, un Partage. La prière est animée par les soeurs qui nous font aussi découvrir la maison Mère de Gramat et le fondateur Père Pierre Bonhomme. Une des images qui m’a frappée c’est l’icône de Marie au pied de la croix, Marie si grande et pleine de compassion avec un regard vers son Fils et elle tient dans un bras des faibles et des plus petits. Ce n’était pas sans lien avec ce que je vivais sur la paroisse où nous avons essayé d’aider des personnes démunies, c’était aussi en lien avec ce que je vivais à l’Ecole et au Collège Saint-Nicolas qui recevaient des enfants aux cultures multiples et variées. J’ai aussi découvert la vie de la communauté, la vitalité, les activités et leur présence dans de nombreuses parties du monde. 

 

Pourquoi vous y êtes-vous engagée ?

Je me suis engagée pour  trois raisons : 

  • La première c’est pour mieux prier, et surtout prier en communauté. Car pour moi la prière est source de vie en mettant au coeur la Parole.
  • La deuxième c’est pour mieux vivre la spiritualité du Père Bonhomme c’est-à-dire aller vers les plus démunis, mettre les gens debout et vivre moi-même quelques difficultés mais me tenir debout. Appartenir à la famille calvarienne donne sens à ma mission à l’Ecole et au collège Saint Nicolas. En allant une fois par mois à la prière je découvrais la disponibilité, l’accueil, la joie, la patience des soeurs.
  • La troisième raison qui m’est apparue évidente au Chapitre, c’est l’importance de faire partie d’une famille qui a comme règles de vie « Les Béatitudes » car c’est en partageant nos expériences et nos témoignages que nait la Communion fraternelle et que se renforce l’Amour : un Amour donné gratuitement. 

 

Qu’est-ce que vous apporte la Famille calvarienne ? Quels changements dans votre vie ? 

La famille calvarienne m’apporte autant sur le plan personnel que pour mon engagement pastorale. 

  • Sur le plan personnel : Faire partie de la famille me ressource et me rassure. C’est en toute confiance que nous pouvons partager. Cela m’apporte la notion du temps donné dans le calme et la sérénité donc à me poser. Les temps de rencontre sont un enrichissement, une découverte des autres et un approfondissement de ma foi. J’apprécie l’art de la beauté à la chapelle surtout les bouquets qui font transcender. 
  • Par rapport à mon engagement pastoral : Cela m’aide à vivre dans la sérénité, dans la confiance, dans la joie la mission qui m ait confiée. C’est avec force parfois qu’il faut faire les choses, mais cette force vient de l’Esprit Saint. Il nous donne un regard bienveillant, un coeur plein de tendresse et le sourire. 
  • Les changements que m’apporte la famille : C’est de vivre dans le bonheur les différentes tâches qui me sont confiées. C’est d’être plus patiente. C’est d’être à l’écoute des uns et des autres. C’est l’acceptation et le renoncement. C’est comme je le disais déjà « vivre debout » et « entourer ma famille et les plus démunis ».

 

En conclusion je retiendrais 4 phrases du Père Bonhomme :

  • « O Seigneur montrez-moi ce que vous voulez que je fasse. » 
  • « Servir Dieu à demi, ce n’est pas le servir du tout. » 
  • « Dieu est heureux quand vous êtes heureuse. »
  • « Le coeur se gagne par le coeur ». 

Je rends grâce à Dieu d’avoir mis sur mon chemin la communauté où des soeurs souriantes et accueillantes me font partager la spiritualité calvarienne. 

Charles H.

Comment avez-vous rencontré la Congrégation ?

Je suis vietnamien et j’ai connu la Congrégation NDC quand j’ai commencé à rejoindre en 2010 la Communauté catholique vietnamienne d’Antony. J’ai eu la responsabilité de cette communauté de 2011 à 2020. Les Sœurs de Notre-Dame du Calvaire faisaient partie de la chorale et animaient notre messe mensuelle en vietnamien.

Depuis cette relation s’est transformée au fil des ans en un attachement plus personnel et plus profond à travers nos échanges, nos rencontres régulières à Bourg-la-Reine ou à Gramat : aux fêtes du Têt, aux repas de soutien, aux pèlerinages, aux retraites, aux vœux des Sœurs ou encore lors des grands rassemblements comme l’anniversaire des 20 ans de la béatification du Père Bonhomme.

 

Pourquoi vous y êtes-vous engagé ?

Pour moi, les prières et les œuvres sont les 2 réalités de la vie du chrétien. Initialement touché par l’accueil chaleureux et la bienveillance des Sœurs, j’ai découvert au fur et à mesure leur engagement avec détermination sur le terrain auprès des plus vulnérables et ceci partout dans le monde. L’esprit missionnaire porté par le charisme calvarien au service de la vie – pour que celle-ci ait un sens pour tous – est un élément déterminant dans mon engagement auprès de la Congrégation. De laïc « actif de l’extérieur », j’ai rejoint le groupe de Chrétiens associés à l’intérieur de la Famille calvarienne pour mieux m’imprégner de cette spiritualité calvarienne et la partager autour de moi.

 

Qu’est-ce que vous apporte la Famille calvarienne ? Quels changements dans votre vie ?

Mon expérience humaine auprès des associations caritatives s’est beaucoup enrichie et a pris une dimension nouvelle avec mon engagement dans la Famille Calvarienne : mettre l’humain est au cœur de toutes mes actions. 

Quand on pose la question de la motivation à quelqu’un qui s’engage dans le bénévolat, la principale réponse est le besoin de se sentir utile en se rendant utile aux autres. Ainsi, donner un sens à la vie des autres c’est aussi donner un sens à la sienne. Mais la charité chrétienne va au-delà quand il s’agit de voir Dieu dans son prochain : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Le travail missionnaire des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire aux quatre coins du monde me le rappelle constamment et m’ incite à changer mon regard et à orienter mes actions surtout vers les plus démunis et les plus vulnérables.

« Rien ne repose autant que la prière » disait Père Bonhomme.

Ma vie de prière s’est fortifiée ! Prier avec une famille, la Famille Calvarienne, me permet de remettre en perspective mes actions et de mieux comprendre ma vie quotidienne dans le dessein de Dieu. 

Catherine D.

Comment avez-vous rencontré la Congrégation ?

Je suis arrivée dans le Lot au printemps 2002. De spiritualité dite « ignatienne », j’ai continué à participer aux rencontres de ma CVX (Communauté de Vie Chrétienne) à Aurillac ainsi qu’à des haltes spirituelles en week-end et retraites selon les exercices de Saint Ignace, organisées à Villefranche de Rouergue ou à Rodez. Puis en 2017, j’ai découvert que des propositions de « haltes » démarraient au Grand Couvent chez les Sœurs de Notre-Dame du Calvaire. Je ne connaissais pas du tout alors cette congrégation. Mais la proximité géographique m’a incitée à « aller voir ». J’ai donc commencé à participer à différents temps et à cheminer avec Sr Marie-Cécile, une des initiatrices de ces haltes et, par ailleurs, accompagnatrice spirituelle ignatienne. Avec le groupe qu’elle animait nous avons réfléchi à la préparation du Chapitre Général de 2018, 1er chapitre où se sont retrouvés laïcs et sœurs. Cet été là, j’ai vécu un temps de retraite à l’occasion de la retraite annuelle de la congrégation, ouverte aux laïcs et animée par un Père Jésuite. Et j’ai continué à venir.

Pourquoi vous y êtes-vous engagés comme laïc dans la Famille calvarienne ?

Au fil du temps, j’ai fait la connaissance des sœurs, de celles présentes au Grand Couvent, mais aussi des autres communautés : Pierre Bonhomme, Rocamadour, Toulouse, Bourg-la-Reine. Des liens se sont tissés entre elles et moi, individuellement mais aussi plus collectivement, je dirais plus « communautairement », ou plus exactement des liens comme dans une famille. Je dis souvent que dans la Congrégation et tout particulièrement quand je viens à Gramat, je ressens une véritable « communion ». Je suis en famille. Je suis accueillie dans une famille, intégrée dans une famille, membre d’une famille. Et la vie de famille, c’est la participation aux événements de cette famille, aux joies comme aux peines… Tout ce vécu de communion fraternelle s’est élargi peu à peu aux groupes de partage, qu’ils soient réguliers (notre groupe mensuel) ou ponctuels (sessions à thème) jusqu’à l’Assemblée Générale de la Région Occitanie (Province France) début décembre. Je dirais que tout s’est fait « naturellement », tout s’est tissé peu à peu, pas à pas.

Qu’est-ce que vous apporte concrètement la Famille calvarienne ? Quels changements dans votre vie ?

Cette vie dans la famille, elle se caractérise par ce que j’y vis de joie, d’accueil et de fraternité. Je suis étonnée de l’enracinement qui se vit, que je vis. Mais « l’engagement » dans la Famille calvarienne, il me semble qu’il débute tout juste. En effet, lors de l’Assemblée Générale de préparation du prochain Chapitre, assemblée qui s’est tenue début décembre, il y a 1 mois, il m’a été « demandé » d’être déléguée laïque au Chapitre qui réunira pour la 2nde fois la Famille calvarienne, laïcs et sœurs, à Sao Paulo au Brésil en avril 2024. Me voici donc « embarquée » dans une autre dimension de la « famille », internationale cette fois-ci. Me voici « interpellée » : le charisme, la mission propres à la Congrégation fondée par Le Père Pierre Bonhomme, je ne les connais pas puisque je suis venue à la « famille » par la spiritualité ignatienne. Mais je sens qu’il y a à vivre une actualisation : où et quels sont les besoins aujourd’hui ? Et je suis intéressée pour « aller voir », « faire ce détour », me « laisser détourner » de mon chemin, et « élargir ma tente ».

Xavier R.

Comment avez-vous rencontré la congrégation ?

J’ai rencontré la congrégation au travers d’une recherche d’emploi, en répondant à une annonce. La maison mère, située à Gramat, dans le Lot, cherchait un nouveau responsable pour l’hôtellerie qui a été créée il y a quelques années dans une partie des bâtiments.

A cette occasion j’ai découvert l’existence des Soeurs de Notre-Dame du Calvaire, ainsi que leur fondateur : le Père Bonhomme. J’ai aussi découvert le Grand Couvent de Gramat, ses vastes bâtiments du XIXe  siècle, avec une belle chapelle et un grand Parc de 10Ha ! L’ensemble forme encore aujourd’hui un décor qui reflète bien la grande Charité du Père Bonhomme et des sœurs qui ont construit ces lieux. On y ressent la simplicité et la modernité de la spiritualité Calvarienne !

 

Pourquoi vous êtes-vous engagé comme laïc de la famille Calvarienne ?

D’abord, parce que Dieu existe et que je l’ai rencontré à l’occasion d’une conversion il y a une trentaine d’années ! Ensuite, parce qu’en tant que chrétien catholique ayant longuement vécu à l’étranger, j’ai bien apprécié que les soeurs de la Congrégation soient ouvertes à toutes les cultures, qu’elles soient allées faire le bien au bout du monde, justement comme l’avait demandé et prophétisé le Père Bonhomme.Elles sont en effet aujourd’hui présentes sur 4 continents.

J’ai décidé de m’engager dans la Famille Calvarienne car j’ai vu que depuis sa fondation, la Congrégation ne s’est pas contentée de lire et d’admirer les préceptes chrétiens et la morale évangélique. Elle s’est mise en peine de les observer, de les vivre concrètement, de façon à défendre la vie de chacun, mais aussi celle des plus fragiles, des plus démunis, des plus isolés… tout cela pour instruire, élever les personnes, voire les relever quand c’est nécessaire.

 

Qu’est ce que vous apporte concrètement la Famille calvarienne ? Quels changements dans votre vie ?

Cela fait peu de temps que j’ai rejoint un groupe de laïcs de la Famille calvarienne, j’espère que l’avenir me permettra de mieux connaître la spiritualité de la Congrégation, d’approfondir la prière et les œuvres avec elle. En travaillant pour l’Hôtellerie du Grand Couvent, j’ai la chance de pouvoir travailler dans un cadre qui est en relation avec mes valeurs et mes convictions profondes. Tous les jours, j’arpente les bâtiments du Père Bonhomme, je croise des sœurs de la Congrégation…

C’est une manière de me rappeler à moi-même qu’il y a tant à faire pour le bien commun, aussi bien pour les habitants de la région que pour le reste du monde !

Agnès L.

Comment avez-vous rencontré la Congrégation ?

La congrégation était là avant que je naisse. Ma tante, Sœur Marie-Dominique, en était membre depuis 1945. J’aimais dormir au couvent avec ma famille quand je venais à Gramat et mes souvenirs autour de ce lieu chargé d’histoire sont remplis de tendresse. Mes oreilles raisonnent du rire de mes filles sous le porche, au petit matin, les mains chargés du pain du déjeuner, courant pour donner à manger aux ânes sous le regard attendri de quelques sœurs âgées et toujours bienveillantes. 

Pourquoi vous êtes-vous engagée comme laïque dans la famille Calvarienne ?

Je ne me suis pas posée la question de l’engagement : les choses sont venues naturellement comme une évidence. Peut-être, la mort de ma tante a été un déclencheur, comme un passage de relais. Comme une note juste. 

Qu’est-ce que vous apporte concrètement la famille Calvarienne (pratique) ? 

A la suite de ma signature professionnelle, je reprends une citation de Saint-Exupéry.

Cette citation fait référence à la communauté des pilotes des débuts de l’aéropostale où le courrier, la mission, avait plus d’importance que la vie humaine des pilotes, C’était le temps du courage, de la confiance, de l’audace entre ses frères pilotes qui ont ouvert des voies entre les continents. Des hommes qui n’hésitaient pas à sacrifier leur vie pour bâtir un monde meilleur et relier les autres.

Cette citation est la suivante :

« Telle est la morale que Mermoz et d’autres nous ont enseignée. La grandeur d’un métier est peut-être, avant tout, d’unir des hommes : il n’est qu’un luxe véritable, et c’est celui des relations humaines.» Terre des Hommes – Antoine de Saint Exupéry

Cette citation me fait souvent dire que mon métier c’est faire du lien, pour que les entreprises avec lesquelles je travaille trouvent les conditions favorables, « aimantes », solides, solidaires de leur naissance, de leur croissance, de leur transmission, ….

St-Exupery est l’héritier d’une tradition spirituelle qui accompagne l’homme et lui offre des raisons de croître, de se dépasser, de se sacrifier pour plus grand que soi. » il n’est pas de chemin de toi ver l’autre sinon par le chemin de Dieu » écrivait-il.

Alors pour répondre à la question, la famille calvarienne, elle m’aide à me tenir droite, à naître chaque jour à moi-même et me sentir vivante. Avec le sentiment d’une belle jubilation intérieure.

Saint Exupéry faisait dire au petit Prince cette phrase qui a fait le tour de la planète : « on ne voit bien qu’avec le cœur » j’aimerai, en ces temps troublés pour la planète,  que celle du père Bonhomme, « le cœur se gagne avec le cœur » fasse le tour du monde à suite et les éclaire. Et je m’endormirai heureuse au soir de ma vie.

Quel changement de vie ? 

« Fais-toi capacité, je me ferais torrent » : le temps avec la famille calvarienne au travers de ses propositions  (Rapp à Toulouse, haltes spirituelles à Gramat) sont comme des respirations dans mon cheminement de vie. Elles favorisent les rencontres avec les autres et avec soi-même, celles qui questionnent ma foi, la chahute, la tricote, la détricote ; celles qui réveillent mes sens endormis comme mon regard qu’elle affine, mon oreille qu’elle débouche ou ma capacité d’émerveillement qu’elle aiguise. Elles m’apaisent aussi dans le sens où je gagne en sérénité.